Prélèvement de sédiment
Fondamental :
Modes de carottage
Pour prélever en continu des longues séquences sédimentaires dans les tourbières, sur les bords des lacs ou dans des bras morts de rivières, le palynologue[3] utilise :
des carottiers portables manuels (type carottier russe[4])
ou des carottiers motorisés[5] pour obtenir des séquences plus longues, la force mécanique permettant de descendre plus profondément dans les strates de sédiment.
Certains carottiers peuvent s'adapter sur un mat porté par un véhicule (carottier mat[6]).
Les plates-formes de carottage permettent de prélever des séquences sédimentaires déposées au fond d'un lac ou d'une lagune (plate-forme carottage[7]).
De longues séquences marines sont prélevées lors de campagnes océanographiques réalisées dans les océans (navire carottage[8]), ces dernières pouvant couvrir de très grandes périodes chronologiques sans hiatus de sédimentation.
Remarque :
Les carottes rapportées au laboratoire sont alors échantillonnées selon un pas de prélèvement fonction de la résolution chronologique de l'étude envisagée.
Prélèvement sur affleurement ou sur coupe
Les prélèvements palynologiques peuvent être également effectués :
sur des coupes[9] géologiques à l'affleurement[10] (prélèvement sur affleurement[11]),
ou encore sur des coupes dégagées lors d'une fouille (prélèvement de coupe[12]).
Éviter les contaminations
Quelques précautions s'imposent pour éviter les contaminations polliniques actuelles ou non contemporaines du dépôt.
Pour cela, le nettoyage de la coupe du sommet vers la base de la section enlève alors les quelques centimètres potentiellement contaminés de la paroi verticale.
Par la suite, quelques cm3 de sédiments sont prélevés dans un sachet, cette fois-ci en remontant de la base vers le sommet de la section, et en nettoyant soigneusement les outils de prélèvement entre chaque échantillon.