Une biodiversité en mauvais état
La séquence ERC émerge dans les années 1970 dans un contexte de fin des trente glorieuses. Elle introduit la question de nature et de biodiversité dans les territoires et espaces aménagés. Elle apparaît 10 ans après la création des premiers parcs nationaux des années 1960, autres leviers de préservation de l'environnement.
L'érosion de la biodiversité
Le rapport IPBES[1] de 2019 montre que 25% des espèces appartenant aux groupes d'animaux et de végétaux évalués sont menacées d'extinction : environ 1 million d'espèces. Un taux de disparition exponentiel, alors qu'il est déjà au moins 10 à 11 fois plus élevé que la moyenne des 10 millions d'années écoulées.

L'augmentation de l'artificialisation des sols
En France, entre 20 000 et 30 000 hectares sont artificialisés chaque année, soit un département tous les 7 ans. Or 1 hectare de sol contient 1,5 tonne de faune (insectes, vers de terre...), 2,5 tonnes de bactéries et 3,5 tonnes de champignons. Au total, les sols abritent un quart de la biodiversité mondiale. C'est donc un facteur très important de chute de la biodiversité.
