La réduction provisoire en phase chantier
Elles ciblent la préservation ou la protection des milieux naturels et espèces associées présents à proximité immédiate du chantier, voire au sein même du chantier. En fonction du ou des milieux concernés, ces mesures doivent tenir compte de facteurs abiotiques (climat, topographie, géologie, occupation initiale des sols, risques géotechniques et hydrauliques, enjeux environnementaux), de facteurs biotiques (espèces végétales et animales présentes, nature des habitats présents) et des modalités techniques et organisationnelles de réalisation du chantier (durée, phasage des différents travaux).
Chaque chantier étant un cas particulier, le maître d'ouvrage a identifié les risques et types de mesures de réduction à mettre en œuvre. Le maître d'œuvre et les entreprises doivent ensuite les mettre en place en les réadaptant à la situation : la météorologie, la toxicité potentielle des produits utilisés, la colonisation du chantier par des espèces pionnières, dont certaines sont protégées, d'autres sont invasives et doivent être régulées.
Exemple : Exemples de réduction géographique provisoire
Limitation et adaptation des emprises des travaux et/ou des zones d'accès ou des zones de circulation des engins de chantier, préservation des zones tampons naturelles : ripisylves, milieux herbacées.
Exemple : Exemples de réduction temporelle provisoire
Adaptation des périodes de travaux sur l'année ou adaptation des horaires de travaux en journée pour diminuer les impacts du chantier sur le cycle de vie d'une espèce cible,
Phasage du chantier en dehors des périodes de plus forte sensibilité des espèces animales présentes ou en dehors des périodes présentant une forte pluviométrie et des risques hydrauliques.
Chantier ne maitrisant pas le ruissellement.