Pollen – Végétation – Environnement : changement naturel et impact de l'Homme

Traitement chimique appliqué sur les grains de pollen actuels pour en extraire le cytoplasme.

Site où les sédiments (ou la roche) du sous-sol sont visibles en surface (par exemple une falaise).

Sans oxygène.

Plantes à fleurs dont les graines sont enfermées dans les fruits.

Animaux métamérisés (exemples : lombric, sangsue) susceptibles de bioturber les couches sédimentaires.

Partie renflée à l'extrémité d'une étamine où est produit le pollen.

Effets des activités des sociétés humaines sur les milieux naturels.

Ouverture(s) qui correspondent à un ou plusieurs amincissements ou trous dans la paroi des grains de pollen, par lesquels s'échappe le cytoplasme lors de la fécondation.

Subdivision de l'Holocène marquant l'optimum climatique de l'interglaciaire actuel (8 300 à 5 200 ans BP).

Axe traversant le grain de pollen en passant par le pôle proximal et le pôle distal.

Excroissance de l'exine formant une structure alvéolaire. Les grains de pollen du pin, du sapin, du cèdre et de l'épicéa présentent deux ballonnets latéraux. Les ballonnets assurent le transport du pollen par le vent.

Unité écologique, de très vaste étendue (un ou plusieurs continents), présente dans une aire bioclimatique caractérisée par une flore, une faune et un climat spécifiques

Remaniement des couches sédimentaires par un organisme vivant.

Subdivision de l'Holocène (10 200 à 8 300 ans BP).

Arbre dont les feuilles tombent saisonnièrement chaque année.

Glacier de très grande étendue développé au niveau des pôles de la Terre.

Première série de l'ère géologique du Paléozoïque, comprise entre 541 et 485 millions d'années.

Série de l'ère géologique du Paléozoïque, comprise entre 359 et 299 millions d'années.

Glucide constituant l'intine des grains de pollen et se dégradant très rapidement après le dépôt et l'enfouissement dans les sédiments.

Dernière ère géologique de l'histoire de la Terre, couvrant les 66 derniers millions d'années.

Forêt dominée par le chêne.

Circulation à grande échelle des masses d'eau océanique liée aux différences de salinité et de température.

Ornementation en relief de l'ectexine, en forme de colonne droite renflée en leur sommet.

Gaz carbonique.

Petits arthropodes vivants dans les sols à l'abri de la lumière et susceptibles de bioturber les couches sédimentaires.

Aperture allongée ou longitudinale (synonyme: sillon).

Tige des clavules fusionnées dans le cas d'une exine tectée.

Phénomène de tassement de couches sédimentaires sous l'effet du poids des couches superposées.

Plantes à ovules et graines nues.

Affleurement vertical dégagé par la fouille.

Série de l'ère géologique du Mésozoïque, comprise entre 145 et 66 millions d'années.

Période du Quaternaire englobant une phase interglaciaire et une phase glaciaire.

Milieu renfermant la totalité du contenu d'une cellule.

Augmentation progressive des températures marquant la fin d'un glaciaire.

Maximum d'intensité lors de la dernière glaciaition, daté d'environ 21000 ans.

Étendue peu propice au développement de la végétation et marquée par le manque de précipitation, moins de 250 mm par an.

Série de l'ère géologique du Paléozoïque, comprise entre 419 et 359 millions d'années.

Représentation graphique de l'ensemble des spectres polliniques d'une série sédimentaire.

Organisme végétal aquatique unicellulaire.

Épisodes de froid intense du Tardiglaciaire, au nombre de trois (Dryas ancien, Dryas moyen et Dryas récent).

Sous-couche externe de l'exine, fréquemment structurée de manière complexe et pouvant présenter des sculptures de forme et de taille variables.

Sous-couche interne de l'exine, généralement pas structurée.

Rang taxinomique de base dans la hiérarchie systématique. Dans le système de classification établit par Linné, une espèce est nommée par une combinaison binomiale latine dans laquelle le premier nom latin est celui du genre auquel se rapporte l'espèce.

Organe mâle des plantes à fleurs.

Membrane externe du grain de pollen constituée de sporopollenine et subdivisé en deux sous-couches: l'endexine (couche la plus interne) et ectexine (couche la plus externe).

Rang taxinomique situé entre l'ordre et le genre dans la hiérarchie systématique et englobant les espèces et les genres. Pour les plantes, dans la terminologie latine, les noms de famille se terminent par le suffixe –aceae.

Formation végétale développée sur les reliefs et dominée par les conifères sapins et épicéas accompagnés du hêtre.

Formation végétale composée d'un mélange de conifères et de feuillus à feuilles persistantes (chênes, oliviers, cistes,...). La forêt méditerranéenne se développe sous un climat caractérisé par des hivers doux et pluvieux et des étés chauds et secs.

Forêt de feuillus, ou forêt mixte feuillus-conifères, ou forêt ombrophile selon sa localisation géographique. La forêt subtropicale se développe sous un climat chaud à saison sèche plus ou moins marquée.

Forêt mixte composée en majorité d'arbres caducifoliés (à feuilles caduques). La forêt tempérée se développe sous un climat tempéré à froid, sans saison sèche.

Formation végétale forestière dense, avec des arbres à larges feuilles persistantes. La forêt tropicale humide se développe sous un climat continuellement chaud et humide.

Rang taxinomique situé entre la famille et l'espèce dans la hiérarchie systématique et englobant donc les espèces rapportées à un même genre.

Développement d'une nouvelle plante à partir du plantule contenu dans la graine.

Période au climat froid et/ou sec pendant laquelle s'enregistre une diminution des températures et des précipitations.

Roche saline formée par évaporation de l'eau dans un bassin sédimentaire.

Plante non ligneuse faisant partie des angiospermes.

Forêt dominée par le hêtre.

dernière série de la période géologique du Quaternaire, débutant il y a 11700 ans (www.stratigraphy.org) et correspondant à l'interglaciaire actuel.

Exine ne présentant pas de tectum.

Période au climat tempéré pendant laquelle s'enregistre une augmentation des températures moyennes et des précipitations.

Brève période d'augmentation des températures et/ou de l'humidité au sein d'un glaciaire, pas assez marquée pour permettre une dynamique complète de reconquête forestière.

Membrane interne du grain de pollen constituée de cellulose.

Série de l'ère géologique du Mésozoïque, comprise entre 201 et 145 millions d'années.

Méthode d'analyse «Lumière-Obscurité» en microscopie optique reposant sur l'observation d'une succession de plan traversant le grain de pollen. Un élément en relief est d'abord brillant puis s'obscurcit et un élément en creux est d'abord sombre puis s'éclaircit.

Arbre dont les exigences écologiques sont peu importantes, permettant à cet arbre d'être le premier à reconquérir les milieux ouverts dès le début d'un réchauffement climatique.

Nature d'un sédiment (par exemple sableux, argileux ou limoneux).

Formation végétale forestière sempervirente amphibie et halophile occupant des milieux littoraux en régions tropicales.

Dernier étage de la série du Miocène, entre 7,246 et 5,33 millions d'années.

Première série de la période géologique du Néogène, entre 23,03 et 5,333 millions d'années (www.stratigraphy.org).

Bryophyte piégeant dans la base de ses coussinets les grains de pollen disséminés dans le milieu local et régional par la végétation.

Élément de la cellule contenant le matériel génétique.

Dernière série de la période géologique du Paléogène, entre 34 et 23,03 millions d'années.

Série de l'ère géologique du Paléozoïque, comprise entre 485 et 443 millions d'années.

Élément en relief ou en creux de l'ectexine.

Discipline qui s'intéresse à l'étude des vestiges paléontologiques d'origine végétale.

Discipline qui s'intéresse à l'étude des climats du passé, à l'échelle des temps géologiques.

Discipline qui s'intéresse à l'étude de l'écologie des écosystèmes du passé, à l'échelle des temps géologiques.

Environnement du passé, à l'échelle des temps géologiques.

Discipline qui s'intéresse à l'étude de la géographie des territoires passés, à l'échelle des temps géologiques.

Discipline qui s'intéresse à l'étude des grains de pollen, des spores, des kystes de dinoflagellés et des palynomorphes non-polliniques.

Mouvement vertical de fluides ou de matières à travers les couches sédimentaires.

Dernière série de l'ère géologique du Paléozoïque, comprise entre 299 et 252 millions d'années.

Étude des relations de parenté entre les êtres vivants afin de retracer les principales étapes de l'évolution des organismes depuis un ancêtre commun.

Plan perpendiculaire à l'axe polaire, passant par le milieu des pôles.

Base de l'ectexine portant les columelles et le tectum dans le cas d'une exine tectée.

Embryon dormant contenu dans la graine des spermatophytes.

Première série de la période géologique du Quaternaire, entre 2,588 et 0,0117 millions d'années (www.stratigraphy.org).

Premier étage du Pléistocène couvrant de 2,6 à 0,78 millions d'années.

Étage du Pléistocène couvrant de 0,78 à 0,127 million d'années.

Dernier étage du Pléistocène couvrant le dernier interglaciaire et glaciaire, entre 127000 et 11700 ans.

Deuxième et dernière série de la période géologique du Néogène, entre 5,333 et 2,588 millions d'années (www.stratigraphy.org).

Support sur lequel est posé un objet pour son observation en microscopie électronique.

Ensemble des grains de pollen déposés à un endroit et reflétant la végétation environnante.

Gamétophyte mâle des Spermatophytes, incluant les conifères et les angiospermes.

Taxon pollinique dispersé en groupe de plus de quatre grains de pollen. Exemple: Acacia, comprenant seize grains juxtaposés.

Aperture ronde ou ellipsoïdale.

Première subdivision de l'Holocène (11 700 à 10 200 ans BP).

Ère géologique comprise entre 2500 et 541 millions d'années.

Ensemble des actions physiques, chimiques et biochimiques altérant un objet après son enfouissement dans le sol.

Plante vasculaire ne produisant ni fleurs, ni graines. Les ptéridophytes sont des cryptogames vasculaires.

Dernière période géologique de l'histoire de la Terre, couvrant les 2,6 derniers millions d'années.

Réseau formé par la distribution organisée des ornementations sur l'exine.

Dépôt laissé à la suite du transport de matériau par l'eau ou le vent.

Série de l'ère géologique du Paléozoïque, comprise entre 443 et 419 millions d'années.

Paillasse ventilée de laboratoire.

Expressions des proportions de tous les taxons polliniques déterminés et comptés lors de l'analyse pollinique d'un échantillon. Un spectre pollinique peut-être représenté sous la forme d'un tableau et/ou d'un dessin.

Ensemble des plantes à graines.

Structure végétale où sont produites et contenues les spores.

Cellule reproductrice des Ptéridophytes, des Bryophytes, des algues et des champignons.

Bio-polymère complexe très résistant constituant l'exine des grains de pollen et se conservant après le dépôt et l'enfouissement dans les sédiments.

Formation végétale discontinue constituée de végétaux xérophiles herbacés ou buissonnants. Les steppes se développent sous des climats semi-arides et dans les zones désertiques. Les steppes peuvent être chaudes ou froides.

Discipline qui s'intéresse à l'étude de la succession des couches de sédiments.

Dernière subdivision de l'Holocène pendant laquelle s'enregistre nettement dans les diagrammes polliniques l'impact des activités humaines (2 800 ans BP à l'actuel)

Subdivision de l'Holocène pendant laquelle s'enregistre dans les diagrammes polliniques les premiers impacts des activités humaines, avec des déforestations et le développement de l'agriculture (5 200 à 2 800 ans BP).

Exine tectée couvertes par des ornementations (distribuées de façon hétérogène, homogène ou organisée pour former un réticule) posées sur le tectum.

Phénomène survenant dans le même temps que la sédimentation.

Étude de l'ensemble des processus susceptibles d'altérer un objet après son enfouissement dans le sol.

Élément d'une classification regroupant des êtres vivants aux caractéristiques communes, mais sans distinction du rang de détermination.

Exine présentant un tectum.

Subdivision la plus externe d'une ectexine portant des clavules, formée par la fusion des renflements des clavules en leur sommet.

Tétrade où les quatre grains de pollen sont disposés dans un même plan (en ligne, en carré ou en losange). Exemple: Typha/Sparganium.

Tétrade multiplans dans laquelle trois des quatre grains de pollen de la tétrade sont disposés en triangle, le dernier des grains étant positionné au centre de ces trois grains (au-dessus ou au-dessus). Exemple: Ericaceae.

Dans le système décrivant les glaciations alpines au Quaternaire, le Würm correspond à la dernière glaciation (la plus récente, débutant il y a 113000 ans et s'achevant il y a 11700 ans).

Regroupement de spectres polliniques successifs décrivant une même végétation particulière. Les limites d'une zone pollinique sont définies par la variation significative des pourcentages d'un ou plusieurs taxons.