L'évitement technique et temporel
L'évitement « technique » : faire autrement
En phase chantier ou d'exploitation, il consiste à opter pour une ou des solutions techniques qui garantissent la suppression totale d'un impact sur les milieux, les habitats et/ou les espèces ciblés.

Exemple :
Absence de rejet dans le milieu naturel : air, eau, sol et sous-sol.
Complément : L'ambiguïté d'un potentiel évitement temporel

Le guide d'aide à la définition des mesures ERC ajoute une catégorie d'évitement que l'on pourrait associer à « faire à un autre moment » : l'évitement temporel en phase travaux. Attention, si l'absence totale d'impacts ne peut être démontrée pour l'espèce ciblée (individus et habitats compris, en phase de chantier puis en phase d'exploitation), il s'agit d'une mesure de réduction. Dans les faits, la mise en place d'un réel évitement temporel est quasiment impossible, les chantiers étant soumis à beaucoup d'aléas. Le risque zéro n'existe pas.
Exemple : Prendre en compte l'écologie des espèces
Adaptation de la période des travaux sur l'année, pour ne pas nuire à des espèces utilisant la zone pour le repos pendant leur migration ou à des espèces utilisant la zone pour leurs reproductions.