L'analyse du diagramme pollinique
Le palynologue[1] commence par repérer les taxons[2] ou groupe de taxons polliniques dont les courbes présentent des oscillations particulières ou dont la présence est écologiquement significative.
Ces observations permettent de découper le diagramme en zones polliniques.
Zone pollinique
Une zone pollinique[4] est généralement associée à une végétation particulière (forêt tropicale[5] et subtropicale[6], forêt pionnière, forêt mésophile[7], forêt méditerranéenne[8], forêt de conifères[9] d'altitude, prairie, pelouse d'altitude, steppe[10], marécage, marqueur d'anthropisation[11] ...). Les limites d'une zone pollinique sont définies par la variation significative des pourcentages d'un ou plusieurs taxons. La succession des zones polliniques peut illustrer une dynamique de la végétation (développement de la végétation forestière dans un milieu ouvert ou conquête de territoire par les herbacées[12]). |
Superzone pollinique
Des superzones polliniques regroupent plusieurs zones polliniques successives caractérisées par la dominance des assemblages arborés ou herbacées. Ces superzones vont définir les grands changements de la végétation et du climat correspondant par exemple aux périodes glaciaires[14] et interglaciaires[15]. |