Introduction
Les données polliniques conservées dans les archives sédimentaires permettent de reconstituer les paléoenvironnements[1] en discutant la réponse de la végétation aux changements climatiques globaux survenus au cours du Quaternaire[2] et à l'impact croissant des activités humaines sur les milieux depuis le Néolithique.
Des méthodes ont maintenant été élaborées pour reconstruire le climat à partir des spectres polliniques. Le développement des outils informatiques permet désormais d'aller beaucoup plus loin dans l'exploitation des enregistrements palynologiques. Ces méthodes se basent sur des outils statistiques de comparaisons avec des environnements actuels (Technique des Analogues Modernes « MAT ») ou de comparaisons entre biomes[3] (méthode des PFTs[4]), ou par compilations d'exigences écologiques et mesure de tolérances aux changements climatiques des différents végétaux CA[5]).