Au Miocène, entre 23 et 5,33 Ma
Les principaux facteurs des modifications de la végétation sont la disposition des continents différente de la géographie actuelle, la variabilité climatique générée par les oscillations de la calotte antarctique, la concentration de CO2[2] atmosphérique (jusqu'à deux fois plus importante qu'aujourd'hui) et la circulation thermohaline[3] des eaux marines.
![]() | Sur le continent européen et le pourtour méditerranéen, le climat est chaud et humide de type tropical à subtropical. La végétation est profondément différente de celle de l'Europe actuelle. Sur une partie du littoral méditerranéen s'étend la mangrove[5] à palétuviers (Avicennia). Sur le continent, les forêts sont dominées par des arbres tropicaux à large feuilles : bois bandé (Amanoa), bois de senteur (Croton) et autres Euphorbiacées, Arecacées, Passifloracées, acacia (Acacia), kapokier (Bombax) et fromager (Ceiba) de la famille[6] des Bombacacées... |
Remarque :
La fin du Miocène[7] est une étape majeure de l'histoire de la Méditerranée avec la crise de salinité du Messinien[8] (5,96 Ma à 5,33 Ma). Cette crise correspond à un assèchement partiel de la Méditerranée dû en partie à la fermeture du Détroit du Gibraltar, avec notamment pour conséquence le dépôt de couches de gypse[9] de plusieurs kilomètres d'épaisseur.