Au Pliocène, entre 5,33 et 2,6 Ma
![]() | Le continent européen est toujours sous un climat de type subtropical, mais la tendance climatique montre l'amorce d'une baisse des températures avec des précipitations moins importantes. Sur le pourtour méditerranéen, les forêts de cyprès chauves (type Taxodium), bien développées au début du Pliocène[3], déclinent progressivement, ... |
![]() | ... alors que les forêts de sequoias (Sequoia type) s'étendent. La végétation, très luxuriante, est composée de nombreux arbres aujourd'hui disparus de nos latitudes : Cathaya, Casuarina, Hamamelis, Engelhardia, Platycarya, Nyssa, Barringtonia, Magnolia, Myrica, Palmae, Rhoiptelea, Symplocos, Sciadopytis... |
Cette végétation à affinités subtropicales disparaît progressivement au début du Quaternaire[5].
Le Quaternaire, qui couvre les 2,6 derniers millions d'années, se caractérise par l'émergence de cycles climatiques induits par la mise en place de la calotte polaire[6] arctique puis par ses fluctuations.
Fondamental :
un cycle climatique[7] rassemble une phase interglaciaire[8] et une phase glaciaire[9].
Une phase interglaciaire est une période au climat tempéré pendant laquelle s'enregistre une augmentation des températures moyennes et des précipitations. La calotte polaire arctique est restreinte.
Une phase glaciaire est une période au climat froid et/ou sec pendant laquelle s'enregistre une diminution des températures et des précipitations. Lors d'un glaciaire, la calotte polaire arctique est plus étendue.
Dès le début du Quaternaire, l'émergence de cette cyclicité climatique va profondément modifier les écosystèmes.